6 février 2019
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Selon la ministre de la Santé, Jill Hennessy, l’orage causant un tragique épisode d’asthme en novembre 2016 (8500 admissions aux urgences) , était comme “avoir 150 bombes lancées dans une partie de la région métropolitaine de Melbourne”. À l’échelle mondiale, cet événement est le plus catastrophique du genre et il n’existait aucun moyen de prédire son ampleur.
L’importance de la surveillance de la qualité de l’air
Les spécialistes de la santé, de la météorologie et de la botanique, ainsi que le gouvernement de l’État du Victoria, ont tous déclaré leur intention de chercher les moyens de mieux prévoir et réagir à de futurs événements similaires. Mais cela nécessite davantage de connaissances dans divers domaines.
Les professionnels de la santé doivent savoir comment réagir au mieux et les services d’urgence doivent disposer des moyens optimaux pour communiquer les informations essentielles. Cependant, Grant Kassell, Responsable de la recherche et du développement chez Ecotech, s’est rendu compte que «la plupart des gens parlaient de santé, mais pas de surveillance ».
La surveillance de l’air est essentielle car les prévisionnistes doivent disposer de suffisamment de données pour détecter ces orages et prévenir les épisodes d’asthme.
Et il ne faut pas seulement surveiller les événements orageux potentiels. Une étude récente du ministère de l’Environnement australien, citée dans Fairfax Media, soulignait qu’en 2012, 1483 décès prématurés, rien qu’en Australie , pouvaient être attribués à la pollution atmosphérique. Et selon les spécialistes de l’environnement, ce nombre pourrait atteindre 3000 morts. Ces chiffres ont continué d’augmenter ; le nombre de décès en 2005 était bien inférieur à 882. La pollution atmosphérique pose un risque important pour les Australiens, et en particulier pour les habitants des grandes villes. Dans un pays où la majorité de la population vit dans des zones urbaines, la nécessité de surveiller la qualité de l’air n’a jamais été aussi évidente.
Le rôle de la recherche sur les aérosols en Australie
La raison pour laquelle les poumons des Melbourniens ont réagi à cet orage comme ils l’ont fait tient au fait que les concentrations élevées de pollen de graminées dans l’air réagissent à l’augmentation du taux d’humidité en se développant puis en explosant en particules beaucoup plus petites. Ces particules étaient de l’ordre de 2,5 micromètre de diamètre, soit la taille d’un virus. C’est assez petit pour pénétrer profondément dans les poumons et provoquer une réaction allergique. Il était presque impossible de prédire cet événement car la combinaison de facteurs était si improbable – un vent du nord chaud, des herbes de printemps et le changement rapide d’humidité qui accompagne un orage. Combiné à un manque de connaissances fondamentales sur le comportement de l’asthme orageux, il devient clair pourquoi l’épisode a été si tragique.
La recherche sur les particules dans l’air est appelée « recherche sur les aérosols » et constitue une partie essentielle du développement des réponses préventives aux événements d’asthme sévère. À l’heure actuelle, le CSIRO (Organisation fédérale pour la recherche scientifique et industrielle) et l’Université du Queensland sont les seules institutions à mener des recherches approfondies sur les aérosols en Australie. Toutefois, afin de mieux comprendre les risques aériens pour la santé et d’y répondre, il est nécessaire de collecter plus de données que ce qui est actuellement disponible.
Cependant, le manque d’intérêt pour la recherche sur les particules ne se limite pas au pollen. La pollution issue des véhicules, de l’industrie et de la construction continue de contribuer aux décès prématurés. C’est dans le domaine de la pollution atmosphérique qu’Ecotech développe et distribue des appareils de surveillance de niveau mondial conçus pour contrôler avec précision la qualité de l’air et mieux soutenir la santé des résidents en Australie et dans le monde.
Le néphélomètre Aurora 1000 d’Ecotech
Les gouvernements en Chine et en Europe utilisent déjà des néphélomètres – conçus et fabriqués par Ecotech en Australie – pour suivre les niveaux de poussières et surveiller la qualité de l’air dans leurs pays respectifs. Des technologies similaires sont également actuellement utilisées, parallèlement à des recherches plus poussées, pour mieux protéger nos citoyens des risques de plus en plus fréquents sur la santé liés aux particules.
Qu’est-ce qu’un néphélomètre?
Un néphélomètre est un instrument qui mesure la diffusion de la lumière due à des particules de différentes longueurs d’onde. Le fait de pouvoir détecter la dispersion de la lumière rouge, verte et bleue pourrait être utilisé pour fournir des informations supplémentaires sur les types de particules en suspension dans l’air, qui pourraient être utilisées pour reconnaître les signaux puis détecter les risques associés pour la santé.
En savoir plus sur la série de néphélomètres intégrant Aurora d’Ecotech:
Aurora 1000; Aurora 2000; Aurora 3000; Aurora 4000